Depuis l'attaque chimique présumée, le 21 août, attribuée par les Occidentaux au régime syrien et qui a fait plusieurs centaines de morts, les appels à une intervention deviennent de plus en plus pressants. Pour le moment, nous sommes dans un jeu de posture politico-médiatique. En effet, un certain nombre de déclarations proviennent des Etats-Unis, de la France, du Royaume-Uni, sans que pour autant une décision d’intervenir militairement ne soit prise.
Le problème est que d’une part si une intervention militaire surviendrait, cela se fera sans mandat de l’ONU, ce qui pose pour le moins un problème majeur du point de vue du droit international et de la légalité internationale. D’autre part, le Président Obama, élément déterminant dans l’hypothèse d’une intervention militaire, est extrêmement hésitant depuis déjà des semaines. De plus, l'opinion publique aux Etats-Unis ne soutient pas une éventuelle action militaire en Syrie.
Il est indéniable qu’une telle action engendrerait des conséquences politiques et diplomatiques négatives de premier ordre et risquerait de déstabiliser encore un peu plus la région, laquelle se trouve déjà dans une situation extrêmement inquiétante du point de vue des équilibres politiques.
Les pays occidentaux doivent continuer à faire pression sur le gouvernement Assad et prendre notamment le recul nécessaire afin de décrypter plus avant les déclarations multiples et diverses … A suivre !