La Turquie a finalement accepté le déploiement du bouclier antimissile de l’OTAN sur son territoire. Le porte-parole des Affaires étrangères a pour sa part déclaré que le déploiement de ce radar « renforce la capacité de défense de l’OTAN et le système de défense de la Turquie ».
Ce déploiement s’inscrit dans le projet de bouclier antimissile européen de l’OTAN, et a pour vocation de déployer un système d’interception de missiles contre un lancement de missiles à courte et moyenne portée depuis le Moyen-Orient et l’Iran.
La Turquie a toujours souhaité que le bouclier protège l’ensemble de son territoire et pas seulement les zones proches de l’Iran ou des ex-républiques soviétiques. Mais, cela risque probablement de détériorer les relations de la Turquie avec l’Iran et la Russie, avec qui cette dernière a construit une politique d’amitié depuis quelques années et qui déploie désormais des armes qui les visent.