C’est officiel, le groupe français Thales s’est vu notifié par la Direction générale de l’armement (DGA) un contrat de 42 mois portant sur la préparation du système sonar des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français de 3ème génération (SLNE 3G), lesquels remplaceront, à partir de 2030, ceux de la classe « Le Triomphant », actuellement mis en œuvre par la Force océanique stratégique (FOST, dissuasion).
« Ces développements, qui tiennent compte des menaces présentes et de leur évolution future, amèneront Thales à achever la conception et la qualification d’un très large système antennaire et des capacités de traitement associées, rendues possible par les avances algorithmiques et la révolution digitale », explique le groupe Thales.
Il précise également que « ce nouveau programme de R&D, qui s’appuie sur le résultat d’études lancées lors des deux précédentes lois de programmation militaire, permettra d’achever la validation des antennes de flanc de 4ème génération, de développer un nouvel intercepteur sonar, les algorithmes de traitement d’antenne adaptatif et de classification de dernière génération et un concept innovant d’antenne d’étrave ».
Notons que c’est en 2020 que la construction du premier des quatre SNLE 3G devrait débuter sur le site Naval Group de Cherbourg. Ce bâtiment et ses trois sisterships permettront de remplacer Le Triomphant (1996), Le Téméraire (1999), Le Vigilant (2004) et Le Terrible (2010), unités de 138 mètres et 14.300 tonnes de déplacement en plongée capables de mettre en œuvre 16 missiles balistiques intercontinentaux M51. À suivre !