Alors que nous célébrons la date anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, qui mit fin aux hostilités de la Première Guerre mondiale, voici une occasion de réitérer l’importance du devoir de mémoire en ces temps troublés.
La Première Guerre mondiale est sans conteste un tournant dans l’histoire des conflits armés. Cent ans après les combats, cela pourrait sembler loin des préoccupations des plus jeunes générations.
Pourtant, ne pas oublier les soldats morts au combat ; Ne pas oublier tout le mal que les Hommes sont capables ; Ne pas oublier les sacrifices ; Ne pas oublier les traumatismes est essentiel.
Le devoir d'histoire doit rester un outil fondamental dans la réflexion et dans la compréhension du monde actuel. Oui, car bien souvent l’Histoire se répète.
Alors, n’ignorons pas l’horreur que certaines populations vivent aujourd’hui, prisonnières de conflits armés dont elles sont les premières victimes. Comprenons l’horreur que tentent de fuir des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants chaque jour.
La Grande Guerre doit nous servir de grille de lecture afin de mieux saisir les enjeux qui se jouent maintenant.
Le devoir d'histoire ce n’est pas que le passé. Il doit s’inscrire dans une logique de sauvegarde de la paix et de développement de l’Humanité, car il permet de ne pas répéter certaines erreurs et de mesurer les risques et les conséquences de nos actes présents.
Nous vivons dans une société qui donne le primat au présent et valorise le nouveau. Doit-on rappeler que nous ne sommes rien sans histoire et sans patrimoine culturel ? La préservation de la mémoire est donc vitale.
Oui, parce que l’humain peut se perdre, il peut se pervertir à l’heure où dans un monde les équilibres géopolitiques sont sans cesse retravaillés, et pas toujours dans le sens de la paix ...